4 bonnes pratiques à adopter pour une veille technologique
Définition de la veille technologique
La veille technologique consiste en un suivi régulier et systématique, dans des domaines sélectionnés, de l'évolution de la science et des nouvelles technologies.
Se tenir au courant des développements technologiques et scientifiques
Se tenir au courant du développement de nouvelles technologies ou de domaines scientifiques particuliers fait partie de l'activité régulière de tous les ingénieurs, chercheurs, dirigeants de PME innovantes, etc. Après une première exploration, la veille technologique (comme on l'appelle communément) permettra de suivre l'évolution de la technologie ou du sujet scientifique d'intérêt à l'aide de différentes sources d'information. Cette activité est dans les grandes entreprises souvent soutenue par des équipes spécialisées.
Différents contextes justifient la veille technologique (à noter qu'il existe différents types de veille technologique) : un centre d'intérêt ; un projet qui démarre et qui est reporté ; un projet qui prend plus de temps que prévu ; un projet achevé qui fait l'objet d'une deuxième phase ; un projet abandonné qui refait surface. Dans tous ces cas, il faut pouvoir réactualiser, si nécessaire périodiquement, l'exploration qui a été faite initialement.
Mais pratiquer une veille technologique sur plusieurs sujets peut vite tourner au cauchemar. La multiplication des sujets et des alertes (si l'on travaille avec des alertes) peut conduire à une surcharge d'informations qui va noyer les informations pertinentes, comme chacun peut le constater sur les réseaux sociaux.
Au-delà d'une équipe spécialisée capable de filtrer et de classer l'information, les outils modernes permettent également aux individus d'effectuer eux-mêmes une veille stratégique active sur les sujets qui les intéressent sans être noyés dans la masse, à condition de respecter certaines règles.
Éviter d'être submergé par l'information - quatre idées clés
L'idéal serait donc de pouvoir mettre à jour régulièrement les informations recueillies lors d'une première exploration, avec un minimum d'efforts et un maximum d'efficacité.
Pour ce faire, un certain nombre de bonnes pratiques doivent être respectées. Nous en avons identifié quatre.
1- Contextualiser la recherche d'information
Tout d'abord, la recherche d'informations doit être contextualisée : elle doit se rapporter à un projet pour lequel elle est effectuée. Une nouvelle information reçue en dehors de son contexte n'a pas la même valeur que si l'on sait à quel projet elle se rapporte. Par exemple, je n'aurai pas le même intérêt pour une nouvelle technique de fabrication additive si je sais qu'elle concerne la fabrication d'une pièce complexe sur laquelle j'ai travaillé il y a un an.
2- Bien cibler les sujets de recherche
Deuxièmement, les sujets qui feront l'objet de recherches régulières doivent être finement ciblés. Pour chaque projet, il convient de sélectionner les mots-clés ou les ensembles de mots-clés susceptibles de fournir les informations les plus pertinentes. Pour ce faire, il convient de s'appuyer sur l'exploration initiale et de déterminer les mots-clés qui fournissent, par exemple, le corpus de publications scientifiques ou de brevets le plus riche, ou ceux qui renvoient à des experts réputés dans le domaine ou le secteur (voir notre troisième idée).
3- Cibler les informations publiées par des experts spécifiques
Troisièmement, une bonne méthode pour identifier des informations pertinentes pourrait consister à sélectionner des experts ou des leaders d'opinion (individus ou entreprises) et à mettre en place des alertes sur leurs nouvelles publications. S'intéresser aux experts ou aux leaders d'opinion est également un bon moyen d'identifier des mots-clés intéressants qui viendront enrichir notre deuxième idée clé.
4- Définir la bonne périodicité
Quatrièmement, le choix de la périodicité doit être adapté au projet. La périodicité doit refléter le juste équilibre entre trop d'informations et l'absence d'informations importantes. C'est une autre bonne raison de travailler projet par projet. Un projet très vaste et très lourd peut se contenter d'une mise à jour annuelle, tandis qu'un petit projet très agile peut avoir besoin d'une mise à jour mensuelle. Nous ne recommandons pas des mises à jour plus fréquentes - et encore moins sur une base continue - car elles conduisent inévitablement à une surcharge d'informations que vous finissez par ignorer... en passant à côté d'informations importantes.
De la veille technologique au suivi de projet
Nous avons appliqué ces quatre bonnes pratiques dans les domaines suivants notre plateforme afin de faciliter la mise en œuvre de cette activité de renseignement ciblée, passive ou proactive. Nous l'avons appelée : la "veille". En effet, elle offre la particularité de permettre, projet par projet, de choisir autant de mots-clés ou de mots d'ordre que l'on veut. des experts, le cas échéantadapter la périodicité du rafraîchissement de l'information en fonction des projets.
L'utilisateur dispose ainsi d'un outil intégré qui lui permet, pour chacun des projets qui le justifient, de disposer d'une information actualisée. Il peut utiliser l'outil pour sa première exploration. Il peut recevoir sans effort des informations périodiques qui le tiennent informé des développements dans les domaines du projet. Il peut aussi, s'il le souhaite, relancer manuellement un rafraîchissement de son projet ou de certaines requêtes sur son projet afin d'identifier les informations les plus récentes.
*Le suivi par projet est disponible à partir du compte Silver. Le suivi simple est disponible pour les comptes Basic.